Temps de lever les voiles!

  • Annie
  • Vivre sur un voilier
  • novembre 12, 2017

Je suis bien désolée d’avoir été silencieuse et absente dernièrement. Je crois que j’ai été victime du syndrome Facebook! Tu sais, le sentiment de ne pas être assez… A Curaçao, j’ai perdu mon temps sur Facebook, merci à internet illimité! J’ai commencée à comparer mes articles, mes photos… je trouvais mes textes trop court, trop long, trop plate, pas assez comique, trop de fautes d’orthographes, etc., etc., etc. Je n’avais pas assez de foutu Like, de commentaires ni de partage! J’ai totalement perdu l’essence même de l’écriture. Alors j’ai pris une pause, sans culpabilité. Je me suis dit que ceux qui me suivent réellement seront patients. Et les autres peuvent bien partir!!! Je pensais même arrêter mon blog… mais après une pause, j’ai eu envie d’écrire. Écrire me fait du bien, un peu comme un souper de filles!!! (J’aime quand même mieux les soupers!).

À Bonaire, nous avons profité de notre sédentarité pour faire l’école traditionnelle. Les enfants ont fait d’énorme progrès et nous avons tous eu plaisir à apprendre. Nous nageons à chaque après-midi. Les enfants de plus en plus habiles. Ils restent sous l’eau de plus en plus longtemps! Même que parfois, je plonge à côté d’eux juste pour voir… Nous profitons des « mercredis Burgers » pour aller souper à la marina et rire un peu! Martin et Walace s’occupe de la maintenance du bateau! Et nous goûtons à toutes les saveurs de crème glacées disponible!

Lors d’une régate amicale, nous participons aux événements du soir. Ça reste que nous sommes dans une île aux bananes… Le spectacle de 19 :00 n’est pas encore commencer à 20 :30. Les jeux d’enfants commencent à tourner vers 20 :00. Nous attendons devant le stand à nourriture pendant près de 45 minutes avant d’être servis!!! Autrement, nous aurions perdu patience bien avant… mais là, nous en profitons pour discuter avec un couple dans la file. On parle de voile et avec les étoiles que l’homme a dans les yeux, nous l’invitons, avec sa dame, au bateau le lendemain pour un café vers 10 :00. Ils resteront avec nous jusqu’à passer 17 :00 et viendrons les jours suivant jusqu’à leur retour en Europe! Nous passerons, en autre, une splendide journée de voile parmi les voiliers de la régate! Nous discutons des heures et des heures de tous et de rien comme de vieux amis. Ils nous concoctent une lasagne maison pour combler les papilles gustatives de Walace dans leur maison de Bonaire! Un réel délice de vous avoir rencontré Chris et Marguarite!

Durant un déjeuner, un couple s’approche de nous en dinghy. Il nous demande en criant d’où venons-nous? « Du Québec? », disons-nous faiblement en hésitant… « Ah ben Tabarna..! », nous écrit-il d’un vrai bon vieux québécois! Ouhhhh, on aurait dû dire Toronto… Il nous explique qu’il a des armes à feu à bord, qu’il s’est fait voler par des supposés amis durant un séjour je ne sais plus où, et un tas de choses que nous n’avons pas demandé de savoir… le tout en quelques minutes. Il nous ont demandés si on veut aller avec eux a Los roques et si on aime faire de la plongée. Martin lui répond qu’il aime bien la plongée mais que ce n’est pas assez actif pour nous. Insulté ben raide, il s’enfui pour le plus jamais nous regarder… Ainsi va la vie! Hahaha!

C’est pour vous dire que quand André viens se présenter en français (de Québec), nos gardes sont un peu haute! On discute, il a l’air gentil. Nous rencontrerons Josée, sa conjointe qui est vraiment sympathique. Nos gardes baissent et on se lie d’amitié! Nous passerons du bon temps ensemble à jaser et rire! Il y a quelque chose de rassurant, facile et simple entre nous. Nous nous préparons un vrai bon souper. Au menu : poutine et pouding chômeur!!! Un vrai délice! Ça nous fait de la peine de leurs dires au revoir! On se revoit bientôt Eaudrée!

Ma mère nous fait l’honneur de nous visiter une semaine. Au grand bonheur des enfants, car si ils avaient réussi à trouver leur baguette magique, leur souhait était d’aller visiter leurs grand-mamans. En plus, nous serons en semaine de relâche! Nous en profitons pour louer une voiture et retourner dans le parc national. Faire un tour de l’île et faire plus de shopping que nous n’avons jamais fait! Nous en profitons pour discuter et se retrouver un peu, maman et moi! Merci de ta visite chère maman!

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Finalement, l’envi d’explorer nous reprends. La saison d’ouragan tire à sa fin. Nous sommes ici depuis déjà trop longtemps! Il est grandement temps de lever les voiles. Après tout, nous ne pouvons pas vendre Calbodine sans visiter quelques îles typiques des Caraïbes! Une fenêtre météo exceptionnelle s’ouvre devant nous! Difficile d’y résister. La planification du départ nous rend fébrile! 2 jours après le départ de grand-maman, le vent faiblit et tourne vers l’est-sud-est, sud-est. La veille de notre départ, un homme qui travaille au quai de plongée voisin nous lance tout bonnement un litre de sirop d’érable! La gentillesse pure existe encore! Nous préparons le bateau et l’équipage pour 4 à 5 jours de navigation en mer. Le meilleur dans tout ça, nous n’avons aucune idée où nous arriverons! Nous laisserons le vent entièrement nous porter…

À tout de suite les petites Antilles! À voir où allons nous jeter l’ancre…