Comme à chaque pays visité, nous essayons de garder nos attentes nulles. Mais ici, nous venons aider. Ce n’est pas pareil! Nous voulons se sentir utile, servir à la communauté. Alors oui, nous avons tout de même des attentes, malgré nous…

Notre trajet fut 3 vols, plusieurs heures d’attentes durant les connexions… nous arrivons 24 heures plus tard à l’aéroport d’Honduras. Un taxi nous attends et nous amènent au village 3 heures plus loin, en passant par l’épicerie pour acheter quelques produits pour la semaine… Je n’ai jamais fait l’épicerie aussi vite! Heureux d’arriver, nous découvrons notre appartement pour les prochaines semaines. Les enfants capotent!!! Ils courent dans leur chambre, autour de la table à manger en s’exclama comment c’est grand ici (environ 575 pieds carré!!!). Ha ha, tout est relatif!

Les gens locaux sont vraiment aimables, ils nous aident, ils se saluent, le stress ne semble pas avoir atteint ce coin de pays. Je me fais demander si c’est pauvre ici!? Il faut d’abord définir la pauvreté… Si ils ont beaucoup de matériel, une (trop) grande maison, 2 voitures neuves, la télévision de l’année et tout le tralala, non… Si ils ont un toit, un abri, de la nourriture, un cellulaire, des habits, oui. Si ils sont heureux, souriant, en santé, aimable et aidant, oui! Ils vivent en famille et prennent soin l’un de l’autre… Sont-ils pauvre? À vous de me le dire…

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L’organisation est fondée sur un beau principe. Nous avons malheureusement l’impression que les organisateurs ont quelques lacunes… Nous-même en tant que gestionnaire, le manque de d’organisation et de communication flagrante amène quelques déceptions. Je donne des cours parascolaires avec plusieurs autres volontaires aux enfants. Le but est de leur enseigner l’anglais, de leur apprendre à utiliser l’ordinateur, de leur faire découvrir différents horizons afin de leur donner une chance supplémentaire. Les enfants sont adorables. Certains ont même déjà connectés avec nos enfants!! Martin répare (est supposé réparer) les établissements (très) tranquillement et nous donnons des cours d’anglais de soir aux adultes. Une autre réalité déroutante est de constaté que les jeunes d’aujourd’hui (les volontaires) ont une indépendance et une nonchalance démesurée. Nous avons l’impression que les blancs sont difficiles d’approche et plus indépendants que nécessaire. Cette réalité, qui est totalement absente en bateau, nous frappe comme un fouet au visage… Tranquillement, quelques volontaires s’ouvrent…

Où en sommes-nous dans ce monde où les blancs devraient être en avance sur les pays du tiers monde? Où nous semblons être plus déconnectés que jamais aux valeurs fondamentales… Nous devons nous laisser le temps pour s’ajuster…

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